Rencontre avec Atelier Vous
Atelier Vous est né en 2015, pouvez-vous nous parler de votre entreprise ?
Atelier VOUS a été créé quelques mois après la fin de mes études en architecture afin de me permettre de commencer à travailler en indépendant sur des projets de petites tailles allant de l’architecture au design. L’idée principale derrière Atelier VOUS, et le nom vient de là, consiste à mener autant que possible des projets avec d’autres personnes, aussi bien des particuliers que des associations, des professionnels ou des institutions. La seule ligne qui guide le choix des projets réside dans le fait de pouvoir communiquer sur les étapes et si possible de produire en série ce qui aura été conçu pour le proposer au plus grand nombre.
Aujourd’hui, Atelier VOUS est installé dans un espace de coworking à Clermont-Ferrand et mène des projets de tous types. Plusieurs projets ont déjà passé toutes les étapes de conception et sont maintenant disponibles à la vente sur le site internet de l’atelier.
Comment avez-vous connu l’impression 3D ?
Mon premier contact avec l’impression 3D remonte à mes études, l’école d’architecture de Clermont-Ferrand ne s’était pas encore équipée et peu de monde dans les environs pouvait mettre à disposition une machine. Je me suis donc tourné vers un site internet pour faire fabriquer mon petit prototype, le résultat était superbe mais je ne l’ai pas vu en réalisation… Au fil des années, j’ai suivi les évolutions en voyant de plus en plus d’imprimantes 3D disponibles pour le grand public à des prix abordables. Et finalement l’été dernier, j’ai décidé de sauter le pas en commandant ma première imprimante 3D.
Qu’est ce qui vous a incité à choisir une imprimante 3D chez eMotion Tech et pourquoi avoir choisi la Micro Delta Rework plutôt qu’une autre ?
Si j’ai choisi la Micro Delta Rework plutôt qu’une autre imprimante c’est essentiellement pour trois raisons : elle est française, proposée en kit et à un prix très abordable.
Je suis très attaché au Made in France et au-delà du fait de contribuer l’économie nationale, l’idée de pouvoir communiquer directement en cas de soucis était très motivante.
Une imprimante en kit ça peut faire peur, et pourtant j’avais envie de me frotter à cette étape pour comprendre la machine que j’allais utiliser. L’après-midi de montage s’est faite sans soucis et maintenant quand une courroie est détendue, je sais parfaitement quoi faire.
Enfin le prix est bien sur quelque chose qui a motivé mon choix, ou plutôt qui l’a confirmé car je n’avais pas de raison de choisir une imprimante d’une autre marque du moment que celle-ci était proposée à un prix équivalent.
Quelle est votre utilisation de la Micro Delta Rework ?
Aujourd’hui ma Micro Delta Rework me sert à toutes les étapes de mes projets.
Actuellement je travaille en plus de mes autres projets au développement d’un système de petits pots et vases composés de pièces imprimées en 3D et de pots de yaourts en verre. Les éléments en impression 3D sont ici au cœur des objets et ils sont même à la base de ce travail.
Avant Noël, le projet de vitrine pour un opticien clermontois a été rendu possible par l’impression en 3D de nœuds pour joindre les baguettes de bois. Ici encore, le projet n’était possible qu’en utilisant une imprimante 3D et il a demandé beaucoup de prototypage avant d’en arriver à des pièces faciles à imprimer et suffisamment solides.
Sur les horloges par exemple, je fabrique des pièces qui servent à garder le mécanisme bien orienté et ces éléments sont totalement intégrées au produit final. Ce sont des pièces que je ne pourrais pas faire fabriquer en petite série ou alors à de très gros coûts, l’impression 3D me permet de les faire au besoin à un prix dérisoire.
En plus de tous ces projets j’utilise cette petite imprimante pour fabriquer de petites pièces qui me manquent comme des crochets ou des bricoles pour décorer ou agencer mon bureau.
Pouvez-vous nous parler de votre processus de création (outils, étapes, etc.) ?
À l’atelier les projets commencent toujours par une phase de recherche dans un carnet, cette première étape permet de définir la forme générale de l’objet ou du projet et facilite le travail qui suivra.
La deuxième étape donc, consiste pour les projets d’objets à tester les hypothèses dessinées dans mes carnets sur ordinateur à l’aide de logiciels divers. Pour les projets de design produit je me lance en général sur Fusion 360 de Autodesk qui me rappelle beaucoup Solidworks que j’avais appris au lycée. Quand je travaille sur de l’architecture j’alterne entre AutoCAD, Solidworks et Rhino.
Tous les projets passent par une phase de prototypage en maquettes. À partir de là je fais des allers-retours entre les maquettes et le dessin pour affiner la forme et les usages de l’objet.
Dans la plupart des cas l’étape suivante se fait en travaillant avec un artisan sur un premier prototype réel, et si celui-ci est validé, une production en petite série est lancée.
Qu’est-ce que l’utilisation d’une imprimante 3D a changé dans ce processus ?
Sur mes projets les plus récents, l’impression 3D m’a permis de me lancer dans des choses que je ne pouvais pas faire comme la fabrication de pièces compliquées en plastique.
Mais surtout, l’impression 3D me permet de réaliser des maquettes différentes et souvent je n’hésite pas à lancer une idée en impression alors que d’habitude j’aurai attendu d’avoir plus de temps pour le faire. Le très bon côté de l’imprimante 3D c’est que la machine travaille en parallèle de moi, j’ai une paire de mains en plus en quelque sorte.
Quels sont les apports et les contraintes dans l'implémentation de cette nouvelle technologie ?
Je pense qu’un peu naïvement au début j’ai cru qu’il suffisait de donner un objet en 3D à l’imprimante et il sortirait nickel du premier coup. Et même si on s’approche tous les jours un peu plus de cette facilité d’utilisation pour le moment il faut prévoir pas mal de choses et surtout intégrer ces contraintes à la conception de l’objet. Pour ma part, après une petite période d’acclimatation je sais maintenant prévoir les erreurs qui pourraient arriver en imprimant en 3D et je conçois mes objets en intégrant tout ça.
Par exemple sur le projet de vitrine pour l’opticien clermontois, j’ai fais évoluer les pièces imprimées en 3D pour pouvoir les réaliser en une seule fois sans utiliser de support. De cette manière je gagne du temps sur la production des pièces car une fois sorties de l’imprimante elles peuvent être assemblées sans autres étapes intermédiaires.
Recommanderiez-vous la Micro Delta Rework ?
Je suis ravi par cette imprimante et je n’hésite pas à la dire, alors oui, je le recommande sans aucun doute. Elle est rapide, assez silencieuse, les impressions sont belles et même si le plateau est parfois un peu petit elle est parfaite pour débuter. Mon entrée dans le monde de l’impression 3D n’aurait pas pu mieux se passer qu’avec cette petite machine, maintenant j’ai envie d’aller plus loin en expérimentant avec des filaments flexibles et de nouvelles formes et j’espère bien continuer avec une imprimante 3D de chez eMotion Tech.
Merci à Jonathan d'avoir partagé son expérience avec nous !
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© photos : Jonathan Mazuel - Atelier VOUS
Auteur de l'article : Fiona